Les travaux peuvent avoir lieu sur une construction existante (garage…) ou créer une nouvelle construction isolée de la maison.
Une déclaration préalable de travaux est obligatoire notamment dans les cas suivants :
Construction nouvelle (garage, dépendance…) ou travaux sur une construction existante ayant pour résultat la création d’une surface de plancher ou d’une emprise au sol comprise entre 5 m² et 20 m². Pour les travaux sur une construction existante, ce seuil est porté à 40 m² si la construction est située dans une zone urbaine couverte par un plan local d’urbanisme (PLU) ou un plan d’occupation des sols,
Construction d’un mur d’une hauteur au-dessus du sol supérieure ou égale à 2 m,
Construction d’une piscine dont le bassin a une superficie inférieure ou égale à 100 m² non couverte ou dont la couverture (fixe ou mobile) a une hauteur au-dessus du sol inférieure à 1,80 m,
Travaux modifiant l’aspect initial extérieur d’une construction (par exemple, remplacement d’une fenêtre ou porte par un autre modèle, percement d’une nouvelle fenêtre, choix d’une nouvelle couleur de peinture pour la façade),
Travaux de ravalement s’ils se déroulent dans un espace faisant l’objet d’une protection particulière (par exemple, abord d’un monument historique),
Changement de destination d’un local (par exemple, transformation d’un local commercial en local d’habitation) sans modification des structures porteuses ou de la façade du bâtiment,
Réalisation d’une division foncière notamment pour en détacher un ou plusieurs lots.
Réalisation d’une cloture.
Information : les travaux ayant pour effet la création d’une surface d’au moins 20 m² et au plus 40 m² nécessitent un permis de construire si, après réalisation, la surface ou l’emprise totale de la construction dépasse 150 m².
Le permis de construire
Travaux créant une nouvelle construction
Les constructions nouvelles sont celles indépendantes de tout bâtiment existant. Elles doivent être précédées de la délivrance d’un permis de construire, à l’exception :
des constructions dispensées de toute formalité comme les piscines de moins de 10 m² ou les abris de jardin de moins de 5 m²
et de celles qui doivent faire l’objet d’une déclaration préalable.
Travaux sur une construction existante
Les travaux sur une construction existante concernent par exemple l’agrandissement d’une maison. Dans tous les cas, un permis de construire est exigé si les travaux ajoutent une surface de plancher ou une emprise au sol supérieure à 20 m². Lorsque la construction est située en zone urbaine d’une commune couverte par un PLU, un permis est nécessaire si :
les travaux ajoutent une surface de plancher ou une emprise au sol supérieure à 40 m²
Ou s’ils ajoutent entre 20 et 40 m² de surface de plancher ou d’emprise au sol et ont pour effet de porter la surface totale de la construction au-delà de 150 m².
Autres formalités
Si l’article 3 de la loi du 3 Janvier 1977, pose l’obligation de faire appel à un architecte pour établir le projet architectural faisant l’objet d’une demande de permis de construire, le décret n°2016-1738 du 14 décembre 2016 vient restreindre le seuil d’exemption pour les constructions à usage autre qu’agricole, le seuil passant de 170 m2 (surface de plancher et emprise au sol) à 150 m2 (surface de plancher uniquement).
Peut-on mettre en location un logement dans une zone d'habitat indigne ?
Vérifié le 21/01/2019 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
Oui, mais il est parfois obligatoire soit de faire une déclaration dans les jours suivant la mise en location, soit d'obtenir une autorisation préalable à la mise en location. Pour savoir si le logement est situé dans une "zone d'habitat indigne", renseignez-vous auprès de la mairie (ou de l'EPCI). Attention, les locations touristiques sont exclues de cette procédure, mais elles sont soumises à d'autres formalités.
Déclaration de mise en location
Autorisation préalable de mise en location
Mettre en location un logement vide ou meublé situé dans une zone d'habitat indigne peut nécessiter de déposer une déclaration de mise en location. Si tel est le cas, la déclaration doit être renouvelée à chaque mise en location avec un nouveau locataire.
Ne sont donc pas concernés :
les renouvellements de bail,
les reconductions de bail,
les avenants au bail.
Pour savoir si votre logement est situé dans une zone d'habitat indigne, renseignez-vous auprès de l'EPCI ou de la mairie de la commune où se situe le logement :
doit être envoyée par courrier ou être déposée à l'EPCI (s'il est compétent en matière d'habitat) ou à la mairie de la commune où se situe le logement.
ou, selon le cas, peut être envoyée par courrier électronique (mail).
Dans la semaine qui suit le dépôt de la déclaration, le propriétaire reçoit :
si la déclaration est complète : un récépissé, dont il doit transmettre une copie au locataire ;
si la déclaration est incomplète : un accusé de réception lui indiquant les documents qui restent à fournir.
À savoir
le paiement en tiers payant des allocations logement (paiement direct au propriétaire bailleur) est conditionné à la présentation du récépissé de la déclaration à la Caf (ou la MSA).
Mettre en location un logement sans avoir rempli l'obligation de déclaration peut être sanctionné par une amende allant jusqu'à 5000 €.
Mettre en location un logement vide ou meublé situé dans une zone d'habitat indigne peut nécessiter d'obtenir au préalable une autorisation de mise en location. Si tel est le cas, l'autorisation doit être renouvelée à chaque mise en location avec un nouveau locataire.
Ne sont donc pas concernés :
les renouvellements de bail,
les reconductions de bail,
les avenants au bail.
Pour savoir si votre logement est situé dans une zone d'habitat indigne, renseignez-vous auprès de l'EPCI ou de la mairie de la commune où se situe le logement :
L'envoi ou le dépôt d'une demande d'autorisation donne lieu à la remise d'un accusé de réception.
L'EPCI ou la commune a un délai d'1 mois à partir de la date de réception de la demande d'autorisation pour :
accorder l'autorisation (sans réponse au delà de ce délai, l'autorisation est accordée)
ou accorder l'autorisation sous certains conditions,
ou refuser l'autorisation (la décision de rejet indique les travaux ou aménagements à réaliser pour rendre le logement conforme aux exigences de sécurité et de salubrité).
L'autorisation accordée doit être jointe au contrat de location (bail).
La mise en location doit intervenir dans les 2 ans qui suivent la délivrance de l'autorisation. Au-delà de ce délai, l'autorisation obtenue n'est plus valable.
La demande d'autorisation doit être renouvelée à chaque mise en location.
Mettre en location un logement sans avoir préalablement fait la demande d'autorisation préalable peut être sanctionné par une amende allant jusqu'à 5 000 €. En cas de récidive dans un délai de 3 ans, l'amende peut aller jusqu'à 15 000 €.
Mettre en location un logement en dépit d'une décision de rejet de sa demande d'autorisation préalable peut être sanctionné par une amende allant jusqu'à 15 000 €.
Si le logement vendu loué a obtenu une autorisation de mise en location, le nouveau propriétaire doit déclarer le transfert de l'autorisation.
Pour cela, il doit transmettre le formulaire suivant à l'EPCI compétent ou à la mairie :
Formulaire Demande de transfert d'autorisation préalable de mise en location de logement